mardi 26 janvier 2016

les risques et périls de la grossesse après 35 ans

Risques:
  •  Est-t ce que je ne risque pas de perdre ce corps de rêve encore mieux que celui de mes vingt ans!! Si, je vous jure, même moi je comprends pas comment c’est possible- [enfin mis à part le petit coup de pouce à 3600 euros de mon chirurgien esthétique pour passer d’une poitrine qui annonce d’une voix sévère  « le miracle de la grossesse et de l’allaitement a un prix! » à une poitrine  qui crâne et vous lance avec nonchalance « t’as vu, ça tient tout seuls, brulons ces sous-vêtements qui nous emprisonnent ! »] Bref, je ne veux pas redevenir miss je-ne-quitte-jamais-ma-bouée-de-sauvetage qui jamais plus ne pourra acheter une taille zéro.
  • Je ne veux pas devenir « Ginette au foyer désespérée » débordée par sa marmaille qui n’a plus le temps de faire son brushing et porte des survêtements six jours sur sept: je veux travailler, poursuivre ma vie sociale, rester un membre actif de mon gang de copine, je ne veux pas être une fatigue ambulante!
  • Je veux continuer à profiter de la vie: pouvoir partir en vacances sans être obligée de louer un minibus et de me transformer en diva de l’organisation
  • Je ne veux pas abandonner ma florissante et enrichissante vie sexuelle! Tout le monde sait bien que l’on commence a réellement s’épanouir que vers 30 ans dans ce domaine alors merde quand on attend aussi longtemps pour s’éclater et que l’inconscience de la jeunesse laisse place à la prise de conscience du caractère éphémère  de la vie, il y a des priorités à définir et des choses à préserver! Je veux pouvoir avoir encore assez d’énergie pour ça!
  • Je suis moyennement tentée par le fait de devoir me lever toutes les nuits pendant des mois
  • Je ne veux pas que mon couple se décompose parce que l’un et l’autre trop absorbés par notre progéniture nous nous oublierons et nous sacrifierons sur l’autel de la parentalité.

    Allez, je laisse tomber cette liste, je ne sais même pas si cela m’aide, mais la prise de décision approche, et pour le moment la balance (sur laquelle je soupçonne mon instable intuition de s’être assise) penche plutôt en faveur du « c’est parti madame pour des mois d’inspection attentive du fond de la cuvette des toilettes! » [Toujours l’expérience qui se la ramène].

                Bon faut-il que je parle à mon stérilet, que je commence à le préparer à notre séparation? Au revoir ami fidèle, gardien de ma tranquillité, complice d’une vie sexuelle épanouie et sans interruption mensuelle (merci Mirena). Ce n’est qu’un au revoir mon frère, nous nous retrouverons… Dans cette optique, me resterait donc à réaliser mon passage à l’acte: téléphoner à Gygy et obtenir mon rendez-vous pour faire un break avec Mirena !

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