Mais surtout, ne le prends
pas mal mon BB. La vérité c’est que j’aime aussi te savoir lover au creux de
mon encombrant gros bid. J’aime te sentir bouger, te savoir bien au chaud et
rien qu’à moi. Avec toi je ne suis jamais seule et j’ai toujours quelqu’un à
qui parler. Je suis déjà ta mère avant même que tu ne sois venu au monde car
toi et moi avons débuté notre relation il y a déjà un certain temps. Ta
présence permanente me fais parler à la première personne du pluriel :
« allez viens, on se lève, on va manger, on va prendre un bain, on va
chercher tes frangins à l’école… ». Nous sommes une sorte de corps en
fusion, un être étrange à deux cœurs qui battent. Je suis ta seconde peau, ton
enceinte protectrice, ton point de départ à la genèse de ton histoire. Que ceux
qui jettent la pierre à Ève se ravisent, les femmes ne peuvent être que les
préférées de Dieu pour avoir reçu le don de porter la vie et avoir la chance
d’appréhender ce miracle. Mais que les hommes ne nous jalousent pas : avec
les tracas que nous vivons pendant la grossesse, le miracle nous est peut-être exclusivement
réservé, mais la note salée est aussi pour nous.
Bien que ce soit mon troisième miracle, je
suis toujours enthousiaste pour les cours de préparation à la naissance.
Fondamentalement, après deux gosses et mon job je ne vais pas apprendre
grand-chose mais cela me remet dans le bain et dans la dynamique de
l’accouchement. Je suis très réceptive aux techniques de la sophrologie et j’ai
l’impression d’être totalement sereine et confiante par rapport à mon
accouchement et à l’arrivée du bébé. Total no stress. C’est sans doute la maturité
de la quarantaine approchant…
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